Galerie virtuelle de PRIVI
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L’histoire fantastique de Newi PRIVI .

La vie est parfois surprenante.

Suite à différentes expositions de peintures, René, artiste peintre décorateur, impressionné par les œuvres d’une autre artiste peintre, Edwige, osa lui faire part de l’admiration qu’il avait pour son travail. Touchée par cette délicate attention, avec discrétion, elle s’intéressa à son tour au chemin pictural de son admirateur. La magie de la peinture allait provoquer un envoûtement insoupçonnable.
Attirés par la similitude de leurs travaux, et avec la plus grande réserve, ils continuèrent pendant de longs mois à observer mutuellement leurs ouvrages afin de comprendre leur démarche artistique. Malgré leurs parcours totalement différents, la fusion qui allait naître devenait inévitable, et pourtant, rien ne les prédestinait à une telle rencontre.

René, après avoir appris et appliqué les nombreuses manières de travailler la peinture, œuvra à la restauration de fresques dans les chapelles sur les chemins du baroque. Ces chemins l’amenèrent à pousser la porte de l’opéra de Genève et différents théâtres pour peindre les décors.
Homme épris de scène, il ne pouvait trouver mieux comme cocktail artistique, que ces endroits magiques pour y développer sa passion et ouvrir son esprit. D’échanges en découvertes, ces lieux féeriques provoquèrent chez René le désir d’accomplir la transition du style figuratif à l’art abstrait, qui allait désormais l’attirer irrémédiablement.

Cette soif de l’encore plus poussa René VINCENT-VIRY à écrire. Tout d’abord différentes réflexions théâtrales et quelques nouvelles, puis une pièce de théâtre qu’il décida de mettre en scène. Cette riche expérience ne fit que confirmer son besoin d’abstraction.
Edwige, passionnée par le dessin dès son enfance, bercée par la campagne paisible qui l’avait recueillie, apaisait ses peines sur le papier entre esquisses, croquis et dessins. Plusieurs années s’écoulèrent ainsi et amenèrent la pétillante adolescente à la découverte de la vie parisienne. De par les innombrables visites de musées et d’expositions, elle allait pouvoir enrichir sa culture et progresser inconsciemment vers son art.

Soudain, le choc. Assoiffée de couleurs et d’émotions, sans cesse à la recherche de sensations, Edwige, happée par une peinture dont le maître lui était inconnu, détenait, au regard de cette œuvre, sa destinée picturale. Nicolas DE STAEL venait d’imprégner en elle la certitude de guider sa passion vers l’abstrait. Désormais, le figuratif ne serait plus son quotidien. Sans aucune retenue, les couteaux étaleraient frénétiquement les pigments sur la toile. Edwige LEPRIN avait trouvé sa route.

Pendant de longues années, bien que leurs chemins fussent différents, l’incessante recherche artistique, les mêmes désirs de partage, de philosophie, d’humilité et surtout la similitude évidente dans le choix des couleurs et du geste, conduisaient, à leur insu, ces deux peintres vers le même carrefour fusionnel pour donner naissance à Newi PRIVI.

Voilà pourquoi, lorsqu’ Edwige LEPRIN eut connaissance des textes et des œuvres de René VINCENT-VIRY, ce fut pour elle comme une révélation. Elle ne pu résister à l’idée de provoquer la rencontre qui allait confirmer leur gémellité et bouleverser leurs vies artistiques.

La "Galerie de la Fontaine", à La Bresse, atelier exposition de René, devenait le lieu incontournable pour concrétiser un travail artistique à quatre mains sur les mêmes toiles. Avec timidité, ils osèrent leur troc de couleurs et, dans la même énergie, fusionnèrent dans leur passion de l’abstrait jusqu’à ce que la magie de la peinture les persuade de concrétiser leur aventureux personnage qu’est devenu désormais Newi PRIVI.